Apocalyptica...

Depuis que j'ai arraché l'inhibiteur de mon crâne, je me sens de mieux en mieux. La douleur est passée, et j'ai pleinement conscience de la moindre fibre de mon corps.
Mes geôliers, par contre, semblent de plus en plus mal à l'aise dans ce souterrain. Cela doit faire plusieurs jours qu'ils y sont, et pourtant ils ne partent toujours pas... Mais que cherchent-ils donc de si important ?



Soudain, des éclats de voix.
Je ne comprends pas tout, mais l'un des soldats hurle et pointe son arme sur les autres. Un officier.
Il sent la peur jusqu'ici.
Son rythme cardiaque s'est dangereusement accéléré.
Son souffle est court. Il va faire feu.
Il tire une rafale qui blesse plusieurs soldats, mais est abattu par les autres en quelques instants.

Leur comportement se met alors a changer radicalement.
Plus de garde à vous, ni de discipline militaire, ce ne sont plus que des brutes dangereusement armées. Des brutes qui ne me portent alors plus aucune attention. Ce qui, en soi, pourrait être un avantage, si je n'étais pas dépendant de leur bon vouloir pour pouvoir manger...



Plusieurs jours se sont écoulés depuis leur rébellion. Ils ne m'ont toujours pas nourri.
Ils ont déjà abattu deux soldats venus ici en éclaireurs.
Mais pourquoi s'être retournés contre leur commandement ? Je ne comprends rien...

L'un d'eux, qui était parti en exploration, ramène une des femmes en blouse blanche en la tirant par les cheveux. Elle est vivante.
Cela semble éveiller l'intérêt des autres, qui se mettent a ricaner bêtement. Celui qui l'a ramenée la tient fermement, et un autre déchire lui ses vêtements. Elle tente de hurler, mais est rapidement bâillonnée.

La femme devait déjà être terriblement affaiblie, je doute qu'elle survive a ce traitement.
De fait, après que le cinquième lui soit passé dessus, elle tombe soudain inanimée. Maintenant qu'elle ne se débat plus, cela semble beaucoup moins amuser les soldats.

Pendant que les autres se reposent après leur "labeur" accompli, un d'eux ouvre ma cellule pour la balancer à l'intérieur.
Grave erreur.

Guidé par cette ferme résolution, je sors enfin de cette salle. La nouvelle pièce est au sens propre comme au sens figuré un champ de bataille. Le sol est jonché de cadavres. Certains arborent des attitides dénotant preque une folie meurtrière, ce sont nos agresseurs. En un éclair la scène me revient : les cris des "employés" fuyant dans toutes les directions, l'intransigeance de ces pseudo-hommes, moi fuyant, cherchant désespérément une cachette, la trouvant avec ce placard sordide, la terre qui tremble presque... A ce que je peux voir, des soldats sont arrivés en renfort, mais trop tard. Tant mieux. Cela m'a permis d'être à nouveau libre. A condition que les autres soldats ne me trouvent pas, ou qu'ils me tuent.

Les cadavres sont presque déchiquetés par la violence du combat. Au moins, cela m'épargne la peine de fouiller les cadavres un à un : je ne trouverai rien. Et puis je n'ai besoin de rien pour l'instant, sauf éventuellement d'une arme. Justement j'en aperçois une qui a échappé à la destruction. C'est une mitraillette. J'aurais volontiers cherché une arme plus dévastatrice, mais je n'ai pas le temps. Je dois poursuivre mon exploration. Au moins je ne suis plus désarmé.

Il faut que j'essaie de trouver un moyen de me repérer. Mais pour cela je n'ai que mes souvenirs d'ancien prisonnier. Seulement, j'ai fui dans une zone qui m'est totalement inconnue. Ma seule option est donc d'essayer de trouver une zone que je connais. Je ne connais pas la taille exacte du laboratoire-prison, mais il doit être assez grand. Je saurais me repérer dans la zone des cellules, mais elle est assez loin, puisqu'on était en train de m'amener dans une salle destinée à leurs "expériences" lorsque l'attaque a débuté, et que ce trajet est long. Trop long d'ailleurs pour essayer de retourner vers les cellules, je ne me souviens pas du trajet en question.

Je dois donc errer à l'aveuglette, ou presque. Et pas moyen de tenir un plan, je n'ai pas de papier. De plus, le labo doit être trop grand pour que l'on ne se retrouve pas avec une erreur dans le plan.

Je compte le nombre d'issues de la salle. Elle en a trois, plus celle par laquelle je suis venu. Au hasard, je choisis l'issue qui m'a l'air la moins encombrée de cadavres, c'est celle en face de la salle d'où je viens. Advienne que pourra.

HRP : Tout ceux qui n'ont pas poster depuis "belle lurette" et qui ne donnerons pas signe de vie (au moins faire signe et dire qu'ils veulent et vont poursuivre" d'ici 3 a 5 jours (dépendamment aussi de l'activité général du joueur) ce verrons tuer...
Donc...Tert, Helia...Necro...voire Fullmetal (sont dernier message date, quand meme du 30 Mars )...Ou vous bougez, ou je vous tue. C'est aussi simple et directe que cela. Les autres, pas de panique, le but est juste de rendre le déroulement de l'histoire plus "fluide"
(édit : apres reflexion...je vais juste effacer le rp de Tert qui est, de toute facon, invalide )

HRP FIN.

Une fois réveillé, je mange le repas qui ce trouve sur le plateau poser dans ma cellule durant mon sommeil. Puis s'en suit une longue attente, enfin, la porte de la cellule s'ouvre et trois homme vêtue de combinaisons pour les protégez entre dans la cellule, une seringue a la main.

*ils veulent juste m'aider...m'aider...m'aider.....m'AIDER !!!* rien a faire, j'ai beau me le répéter, m'efforcer d'y croire..mon instinct lui me crie...cours, cours ! fuit, fuit....Ne les laissent pas faire !!!

De toute façon, le choix ne m'appartiens pas vraiment...deux des trois hommes me prennent et m'immobilise au sol tandis que le troisième m'enfonce doucement l'aiguille dans le bras gauche, près de l'épaule, puis m'injecte le liquide contenue dans la seringue.

Cela fait, l'un des hommes me passe une main dans les cheveux et me "flatte" la tête doucement en me disant d'un ton amicale.

- Brave fille....

Sur ces mot "encouragent", les trois hommes repartent comme ils sont venue, me laissant seule dans ma petite et froide cellule, avec comme seule compagne mes doutes et mes craintes...qui, très vite s'efface, comme disparaissant.
Je commence a me sentir de plus en plus....vide de pensées...

C'est comme si mon cerveau tentais de ce réorganiser.
J'ai l'impression de sentir....une part de moi qui crie, comme dans un râle de mourant..qui s'éteint, qui s'endort..
Mais, que sont ils Réellement entrain de me faire ?!
Quelque part, en moi..le Feu de mon Être viens d'être toucher, baisser, changer et une des étincelles qui brillais dans mon regard viens de s'éteindre dans la nuit...


.....



- Avez vous, enfin, trouver Lian ?!

- Non Sir. les recherches n'ont toujours rien donner.

- Bande d'incapable ! Il n'y a pourtant presque aucune cachette dans ce foutue désert..

- Une rumeur commence a circuler comme quoi il pourrais ce cacher au sein même de Métropolis...

- Absurde !! Tonne le Seigneur en frappant sur sont bureau. Une tel abomination au yeux de Dieux ne serais échapper a nos regards dans notre Sainte ville de Métropolis.
Et , quand est il du Projet Soleil Noir ?

- Nous n'avons toujours pas pus déterminer avec certitude ce qui c'est produit. Il semblerais qu'un des "sujet" aurais réussit a ce rebeller, mais il n'y a rien de sur.

- Je lui avais bien dis, a mon ministre, que de vouloir jouer avec ces monstres était une erreur, marmonne le Seigneur. Et le projet Soleil Rouge ?

- Il suis sont cours, Sir. Pour le moment, aucun traitement pour empêcher la Mutation n'a encore été trouver....mais le nouveau procéder d'Animalisation semble être dès plus efficace.

- Superbe ! C'est "demi-être" n'aurais jamais dus quitté la place qui leurs est dus...

Le Seigneur marque une pose avant de poursuivre.

- Lancer une opération de bombardement et de recherche de grande envergure...Trouver Lian dois être votre priorité. Tuez la tête et le reste du corps tomberas de lui-même.

- Et pour les survivants du Projet Soleil Noir ?

- Observer les...et au moindre signe de rébellion, exterminé les tous jusqu'au dernier.
Et n'oubliez pas de faire disparaître toute trace de cette expérience...Le Peuple ne dois entendre parler de ce Projet..que s'il deviens un Franc Succès..et encore..

- Oui, Sir !

Le général fait le salue d'usage puis quitte la pièce, presser de transmettre les ordres...

Le couloir est étroit et sombre. Ceci ajouté aux cadavres qui tapissent le sol, la progression devient difficile et il faut faire attention à chaque pas pour ne pas tomber, et se retrouver sur un cadavre. La moitié des lampes au plafond ont été touchées par des balles perdues, et dans certaines portions, on n'y voit même plus rien. Ce couloir est comme tout dans ce laboratoire, on n'a l'impression qu'il est sans fin, et la notion du temps passé dans ce couloir est incertaine.

Mais je sors enfin de ce couloir, après je ne sais combien de temps passé à l'intérieur, et un nombre important de chutes. La pièce dans laquelle je viens de déboucher devait être importante car je note un certains nombre de caméras. Mais surtout, juste en face de moi, je trouve une porte blindée, et apparemment on ne peut entrer sans code. Deux autres couloirs partent de la salle, un à ma gauche et un à ma droite. Ceci me laisse penser que le plan de cette partie du labo est en damier, ce qui pourrait faciliter une exploration complète. Mais de toute évidence je préfèrerais savoir ce qui se trouve derrière cette porte. Il y a bien une inscription, mais elle ne m'apprend rien de plus de ce dont je me doutais déjà, à savoir que ce qui se cache derrière cette porte est une pièce importante sinon vitale : Poste de contrôle 2 - Niveau 5. Je soupire. Je vais encore devoir fouiller des cadavres.

Dans un premier temps, je ne trouve rien d'intéressant. Ma première trouvaille est la lampe-torche d'un agent de sécurité - terme par lequel je désigne les brutes sans cervelle qui étaient chargées de rouer de coup certains prisonniers "pas assez coopératifs". Mais en la testant je constate à mon malheur que la pile est déchargée. A tout hasard, je garde la lampe quand même. Ma seconde trouvaille se fait dans la poche d'un chef de laboratoire. Il s'agit d'une note interne, suivie d'une liste : Commencez expérience A6-4BZ sur 10 autres sujets pour projet Soleil Noir. Il semblerait en effet que certains sujets soient peu réceptifs. Il convient de les mettre sur d'autres projets. Vous trouverez la liste ci-jointe.

Je bous de rage. Je comprend tout. Nous n'étions ici que pour servir de "sujets" lors d'expériences. Les termes de la note m'écœurent. Comment peut-on parler ainsi d'être humains ? Comment peut-on encore vivre après avoir commis de telles atrocités ? Je parcours la liste. C'est bien la liste des "récalcitrants au projet Soleil Noir". J'ai la surprise de voir mon matricule dans cette liste, et de savoir que j'allais être "affecté" au projet "Survie aux conditions extrêmes", ce qui je pense n'aurait été guère réjouissant.

Il faut que je trouve à quoi correspond le projet "Soleil Noir". Et pour cela, il faut que j'ouvre cette porte blindée.

Pendant que les autres se reposent après leur "labeur" accompli, un d'eux ouvre ma cellule pour la balancer à l'intérieur.
Grave erreur.


A l'instant où la porte s'ouvre, je jette mon "inhibiteur" au visage du soldat rebelle, qui le reçoit de plein fouet. Il tombe en arrière sous la puissance de l'impact. Avant qu'il ne touche le sol, je suis déjà sur lui, et lui écrase la trachée d'un coup de talon.
Ces idiots ne portent plus leur casque, et sont ramollis après leur viol sur la scientifique. De plus, depuis que je n'ai plus l'inhibiteur, ma force et ma rapidité se sont accrus.
Avant qu'aucun d'entre eux ne réalise ce qui se passe, deux autres sont déjà morts.
Un soldat réagit enfin, et pose la main sur son arme.
Trop tard.
Mon pied s'abat sur sa main, broyant les os en un horrible craquement. Je fais taire le hurlement qui nait dans sa bouche en lui arrachant la mâchoire d'un coup de pied. Je me retourne vers le dernier, qui est déjà sur moi. En un éclair, je lui plante mes griffes (mes griffes ?!) dans la gorge.

Je regarde mes mains, avec une surprise mêlée de curiosité. Des griffes ont remplacé mes ongles. Etrange, je n'ai pas eu conscience du changement... Qu'est ce qui peut bien se passer ?

"-Stade deux, mutations physiques mineures, et augmentation des réflexes."
La scientifique vient de parler. Elle a repris connaissance, et pose sur moi des yeux pleins d'interrogation et de crainte.

" - Stade deux de quoi ? Qu'est ce que j'ai ?

- Excellente question, j'aimerais le savoir au moins autant que vous... Soit vous êtes a ma connaissance le premier résultat positif du projet Soleil Noir, soit vous êtes un énième sujet raté, qui finit par développer les symptômes du virus d'origine... Dans le second cas, vous êtes au stade deux du Virus Alnorta ; dans le premier cas vous êtes au second stade du virus modifié Soleil Noir, qui vous donne des aptitudes proches des Alnorta, et que vous pouvez leur transmettre par simple contact, ce qui leur serait fatal.

- Et ces militaires, que cherchent-ils ?

- Je l'ignore... Survivants, souches du virus d'origine ou modifié, éviter que ce centre devienne un nouveau foyer de dispersion du virus a cause des sujets ratés... même si la pluspart ne deviennent pas Alnorta, cela arrive dans tout de même 9% des cas... pour 56% il ne se passe rien, et 35% de décès.

- Mais qu'est ce qu'un Alnorta ? Je suis en train de devenir un monstre, c'est ça ?"

Elle s'apprête a répondre, mais soudain l'arrière de son crâne explose.
Surpris et terrifié, je regarde sa tête. Elle a un gros trou à l'endroit exact ou je portais mon inhibiteur...

HRP
à l'intervention de Mao sur les inactifs, j'ajouterais que si certains veulent s'ajouter maintenant, c'est toujours possible.
/HRP

De toute évidence m'acharner sur cette porte blindée reviendrait à une perte de temps : autant essayer de crocheter une serrure avec un brin de paille. Mais si le plan est bien en damier, alors ce poste de commande doit avoir au moins trois autres portes, et en faisant le tour du poste de contrôle, je passerai devant et verrai bien si je peux entrer par l'une d'entre elle. Le couloir de droite n'ayant pas l'air engageant du tout, et répandant dans la pièce une très forte odeur de putréfaction, j'emprunte celui de gauche. Apparemment les pseudo-hommes, comme je les nomme maintenant, ont écumé tout le secteur, car dans ce couloir aussi des cadavres tapissent le sol, et tout est sombre. Et là encore, je passe beaucoup de temps dans ce simple couloir, trébuchant, jurant, me retenant aux murs.

Je sens une présence dans les ombres derrière moi. J'accélère le rythme, malgré les cadavres qui entravent chaque pas. Ce n'est sans doute qu'une impression, mais mon intuition m'a peu souvent joué des tours, et je n'ai pas envie de tester la véracité de ce pressentiment maintenant. J'arrive enfin dans une salle. Sans m'y attarder, je tourne à droite pour suivre le mur du poste de contrôle. Après quelques centaines de mètres, une grille ferme le couloir. Mais je n'ai aucun mal à la forcer, et je continue ma progression en direction, je l'espère, d'une autre porte du poste de contrôle.

Soudain, j'entends la grille se refermer, déjà loin derrière moi. Un souffle glacé de peur m'envahit, malgré la mitraillette que je tiens serrée dans mes mains. J'avance presque en courant, en gardant contact avec les murs pour trouver une cachette. Au bout d'une vingtaine de mètres, mes doigts rencontrent une grille dans le mur droit. Je l'enlève sans grande difficulté, une balle perdue ayant déjà fait sauter une vis lors de la bataille. Je m'engage promptement dans ce qui me paraît être un conduit d'aération. Il était temps.

J'entends le bruit d'une respiration horrible, sifflante et effrayante passer devant ma cachette. Il n'y a aucun doute : nos agresseurs ne sont pas tous morts.

Le lendemain, je crois, les hommes reviennent. Cette fois, je n'arrive pas a me contrôler.
J'hurle, je me débats, mais rien a faire. Rapidement, je me retrouve coucher au sol, les bras dans le dos, immobiliser et je sent l'aiguille qui pénétré dans mon bras gauche.
Des larmes commence a couler sur mes joue, je ne peux m'empêcher de me sentir comme violer. Les hommes me relâche et je reste là, étendue au sol, abattue alors qu'ils quittent la pièce en ce félicitant de "leurs beau travaille".

*ces Hommes sont des barbares...* me dis-je en pleurant, sanglotant doucement.

Je m'approche de mon bol d'eau et regarde mon reflet, prenant conscience de mon apparence pour la première fois, a mon souvenir du moins.
Mon corps n'est pas très grand et est très féminin...trop féminin me dis-je en observant ma petite carrure, mes faible bras. *je ne pourrais pas lutter* fût la pensé qui me vient a l'Esprit en voyant ce doux corps, si gracieux et fragile.
Comment allais-je me sortir de ce pétrin ?
Comment rivaliser avec ces hommes au corps si robuste et fort ?
J'observe mes cheveux mauve pâle aux méchés brunes et mes yeux a l'iris rouge.
Soudain, je m'écroule en me tenant la tête dans les mains...Je brûle ! Je brûle de l'intérieur !!!

Je lâche un long crie agonisant, pleurant, le corps pris de convulsions.
*mais que me font ils a la fin ?!!! * cris-je mentalement.
Finalement, je sombre dans un profond sommeil, mi-comateux.

Je me réveille après un sommeil sans rêve d'une durer inconnue avec une soif qui me brûle la gorge. Me levant je vais chercher mon bol d'eau que je porte a ma bouche et commence a laper avidement.
Après un moment, je m'arrête net, stupéfaite.
Que suis-je donc entrain de faire ?!
Secouant la tête je recommence a boire, mais en portant le bol a ma bouche et en buvant "normalement".
J'ai pas le temps de terminer en paix que la porte de ma cellule s'ouvre de nouveau.
Deux hommes armés sont sur le pas de la porte, l'un deux me fait signe de les suivent.
N'ayant point le choix, je dépose mon bol et les suis docilement.

Ils me mène a une étrange pièce où ce trouve de nombreuses machines et instruments, ainsi que plusieurs gens que je reconnais maintenant comme des genres de scientifiques. Les soldats, eux, sont armés et vêtue de combinaisons vertes, alors que les scientifique ne semble pas armés et sont vêtu de combinaison blanche.
Un des soldats me pousse doucement en direction des scientifiques qui m'ôte mon seul vêtement, une genre de courte robe blanche qui ne descend même pas aux genoux.
Puis, ils commencent a m'examiner attentivement, échangent des mots entre eux dans une étrange lange que je ne parviens pas a identifier.
Il me touche...Partout !
Je me laisse faire, docilement, comme dans un état second, voyant tout ce qui ce passe comme de loin.
C'est sous leurs doigts que je découvre, en même temps qu'eux, deux étrange petite bossent qui sont apparus sur le dessus de ma tête, de chaque coté et que quatre de mes dents semblent avoir grandit.
Puis, suite a un examen physique gênant et violant mon intimité, ils prennent une prise de sang et font divers test que je ne comprend me branchant a différente machines et fils, me demandant tantôt de courir, de respirer de tel ou tel façon, de soulever un truc de serrer une étrange balle.
Puis commence une longue séries de questions divers dont je ne voie vraiment pas le but...Tout ce que je sais c'est que, a la fin l'un des scientifique s'écrit

- 156 !?!

S'en suit un brouhaha dont je ne comprend rien.
Aurais-je répondue mal a trop de questions ? Pourtant, je suis, presque, certaine d'avoir répondue juste partout...
Mes doigts me démange...çà me gratte sous les ongles...étrange.
Les scientifiques me regardent, certains hoche la tête alors que d'autres prennent des notes, puis il me renvoient dans ma cellule sans plus d'égard ou d'explications...

A mon retour dans ma cellule, une surprise m'attend...

Mon bol d'eau et le bol contenant mon fond de soupe ont disparut et ont été remplacer par deux gamelles, l'une contenant de l'eau....l'autre....ce que je crois êtres de la nourriture sèche pour animaux !!

- Je refuse de manger ça !!! dis-je en hurlant vers la porte de ma cellule.

Autant mourir de faim.
Je sais pas quel est leurs but...mais il ne fait plus aucun doute qu'il diffère de celui qu'il ont prétendue avoir....

J'essaie tant bien que mal de voir ce qu'il y a derrière moi. Mais il fait trop sombre, et je ne distingue rien. J'attends encore un bon moment, le temps que ce monstre s'éloigne suffisamment. Je ne sais quoi faire, car il y a du danger des deux côtés : du coté du conduit où je me trouve, il y a un risque que le passage soit bloqué, et alors il serait difficile de faire machine arrière, mais dehors il y a ce pseudo-homme qui me cherche.

Après un bon moment d'hésitation, je sors en silence de ma cachette et commence à suivre ma route initiale précautionneusement. Au moins maintenant, je sais que je ne suis pas seul et qu'il faut être prudent.

J'arrive plus vite que ce que je craignais au bout du couloir. Fort heureusement il n'est pas barré par une grille, car la forcer aurait fait du bruit. la nouvelle salle est exactement pareille aux autres, et je peux constater qu'il y a bien une porte du poste de contrôle qui donne sur cette pièce, ou plutôt qu'il y en avait une, car la porte, malgré son blindage qui m'avait l'air à toute épreuve, a été complètement détruite lors de la bataille : ce qui reste des battants est resté à moitié accroché aux murs, et quant au reste de la porte, sous la violence du choc, il a volé en éclats à travers le poste de contrôle.

Le spectacle offert par l'intérieur du poste de contrôle refroidirait le plus virulent belliciste. Les cadavres des "employés" gisent sur le sol dans un état horrible, des restes démembrés sont éparpillés partout, sur les bureaux, sur les chaises, le tout dans une mare de sang. Je me retiens à grand peine de vomir. Après un bon moment passé à surmonter cette envie, je traverse enfin la grande pièce pour atteindre de grandes étagères, sur lesquels se trouvent une infinité de classeurs. Fort heureusement. Le premier titre en face de moi est "Survie sans eau", et je me demande combien de victimes ce projet a fait. Je trouve donc vite le projet Soleil Noir, et je prends le classeur.

A peine ai-je posé le classeur sur le bureau le plus propre à proximité, j'entends des pas s'approchant de la salle et le déclic d'une arme. Je me cache sous le bureau. Les pas entrent dans la pièce, et j'entends à nouveau cette respiration sifflante. Le pseudo-homme s'approche de ma cachette...

Après examen plus approfondi, aucun doute possible, la scientifique portait la même chose que moi à l'intérieur du crâne, et c'est cela qui a explosé. Je me demande bien qui irait jusqu'à équiper ses employés d'un tel dispositif...

"Etonnant appareil, n'est-ce pas ?" fait une voix venant de derrière moi.

Je connais cette voix. C'est LA voix. Celle qui me hante depuis que je me suis retrouvé dans ce labo en ruine.
Je me retourne lentement, pour voir une silhouette sombre et dissimulée dans une cape noire, qui ajoute :

"Tu as eu de la chance que le tien n'explose pas quand tu l'as arraché. Je n'ai pas osé te l'enlever quand tu étais inconscient. Je suppose que le coup de crosse de ce soldat a détraqué le dispositif... Tu peux le remercier"

Je ne réponds pas tout de suite, préférant détailler mon mystérieux interlocuteur. Il n'est pas proportionné normalement. Ses bras sont trop longs, et il semble légèrement voûté. Ses vêtements le dissimulent si bien que je ne peux pas en dire plus, sinon qu'il me semble que ses yeux luisent dans la pénombre, comme ceux d'un félin.
Inconsciemment, j'ai envie de lui faire confiance, mais je reste prudent.
Il attend un moment que je prenne la parole, mais finit par ajouter :

"Cette chose qui est dans le crâne de tout les concernés par Soleil Noir a d'autres fonctions que la mort du sujet, comme, je pense, tu l'as deviné. Il inhibe nos souvenirs, et va jusqu'à détruire notre personnalité au bout d'un certain temps. Ainsi, nous sommes totalement coopératifs, et nous faisons de parfaits soldats en cas de résultat positif. Dans le cas contraire, ils nous éliminent d'un claquement de doigt. C'est très... ingénieux, tu ne trouves pas ? A l'origine il devait permettre de maitriser des Alnorta et les retourner contre leur peuple, mais ça ne fonctionne pas sur leur cerveau. A l'exception de la fonction explosion, naturellement."

"Alnorta... C'est ce que je suis en train de devenir ? Qu'est ce que c'est exactement ?"

"Tu crois réellement ce qu'ils t'ont dit ? Qu'un Alnorta était une dégénérescence d'humain, un monstre créé par un virus, une erreur de la nature ?"

"Mais si ça n'est pas le cas, qu'est-ce ? Le virus existe pourtant bel et bien..."

"En effet, il existe un virus nommé Alnorta. Mais on est en droit de se demander si les vrais alnorta en sont issus. Et si ce laboratoire est réellement étranger a son apparition..."

"Qu'est ce que tu veux dire ? tu sais quelque chose ?"

"Pas plus que toi, mais je me pose des questions. Il y a quelque chose encore obscur dans tout cela."

Retrouvant ma méfiance, je lui lance "en effet... a commencer par toi."

"Mon histoire est simple, mon inhibiteur a cessé de fonctionner, je me suis échappé, j'ai libéré accidentellement les sujets mutants qui étaient gardés en réseve pour d'obscurs tests. Ils ont tout ravagé. Je t'ai trouvé vivant, et en tout début de stade un. Je t'ai donc soigné.

Mais peu importe cela, il est temps de sortir d'ici. Les Soldats ont reçu l'ordre de purger toute la zone. Ça fait un désordre immense, certains refusent d'obéir et de massacrer les survivants, les autres tirent sur tout ce qui bouge, et les deux camps s'entretuent au passage. Je te donnerai plus d'explications dehors."

Bien que ma méfiance envers lui ait augmenté depuis son histoire pour le moins suspecte, je décide de le suivre. Il semble avoir des réponses.

"Attends" lui dis-je. "Dis-moi au moins ce que je suis... Sujet raté ou réussi ? Et toi ?"

Son regard se fait indéchiffrable. Il hésite un instant, avant de répondre.

"Impossible de le savoir pour le moment... Tu n'en es qu'au début du stade deux, et moi a la fin. Mais ne t'inquiète pas. Le stade suivant est très... parlant. Il ne laisse aucune place au doute. Pour ma part, je serai fixé dans quelques heures au mieux. Toi, tu as peut-être quelques jours.
Maintenant, il est temps d'y aller. Je connais une sortie, suis-moi.
Non, ne t'emcombre pas d'une arme, son poids est inutile."

Je lache le fusil d'assaut, mais glisse dans ma ceinture un couteau pris sur un des cadavres de soldats. On ne sait jamais.

Nous nous élançons au pas de course dans les couloirs.

Lian observe les divers vaisseaux des Humains s'élever de leurs "glorieuse" cité de Métropolis dont il sont si fière.
Une râce tellement stupide qu'elle c'est détruite elle même.
*Il méritent de mourir* ce dit calmement Lian en observant les nombreuses et puissantes explosions, le torrent de feu que les vaisseaux Humains ce mirent a déverser sur le désert.


- Lian !!

Il sent les plumes de sont visage ce hérisser. Il hais ce faire déranger dans sa Contemplation et tous le savent, pourtant....

- C'est mieux d'être important. dit il d'une voie calme mais lourde de sens.

Prenant sont courage a deux mains, le Capitaine poursuit.

- Nous avons perdue Ariana !

Avant même que le pauvre "homme" n'est pus comprendre ce qui ce passais, Lian étais sur lui, une main déjà métamorphoser en un étrange mélange entre la serre de l'aigle et une main Humain.

- *kuf...kuf....* Pas....*kuf....* pitié.... réussit t'en bien que mal a articuler l'officier alors qu'il étouffe, suspendu a près de 50 cm du sol par la force monstrueuse de Lian.

- Tu OSE perdre l'Unique Héritière de Nienna, notre dernière espoir de retrouver notre Mère a tous et te présenter devant moi en vie ?! tonne Lian.

Puis, il lâche soudainement l'officier qui s'écroule au sol en tentant de reprendre sont souffle. Après quelques instants il articule difficilement sa réponse.

- Ils l'ont tous fait, mais un de nous quatre devait rester en vie pour te prévenir au plus vite, Grand Lian.

- Et maintenant ? demande Lian en regardant l'officier de sont regard perçant.

L'officier sait qu'il est inutile de répondre, Lian voie dans le Coeur, il ce contente donc de pencher la tête.

- Les mi-Alnorta sont aussi lâche que les Humains, marmonne Lian avant de s'adresser plus directement a l'officier.
Si tu a encore le moindre honneur, donne toi la mort avant mon retour. Faute de quoi, je te rendrais ce service moi-même.

Sur ces mots, Lian s'approche de l'ouverture par la qu'elle il observais les mouvements Humains quelques instant plus tôt et ce jette dans le vide.
Tout en tombant, deux immense ailes brune au reflex d'orée lui sorte du dos, ces pieds fusionne pour devenir une grande queue d'oiseau et tout sont corps ce couvre de plumes...
Moins d'une minute après qu'il eu commencer sa chute, Lian "réapparais", volant majestueusement dans les air, mi-aigle, mi humain...Alnorta.
Par plaisir Lian frôle les engins de guerre des Humains, riant intérieurement de leurs incapacité a le trouver alors qu'il est juste là sous leurs nez.

Tellement de choses c'était passer depuis que La Mère avais donner naissance a leurs Râce. Lui-même n'as "que" 100 ans, mais il en avais vue asser pour savoir que la bêtise des Humains na d'égale que leurs cruauté et leurs vanité.
Ils s'arroge le droit d'être les seuls être vivants supérieur de la planète...planète qu'ils ont eux-même détruit.

Tout en survolant le Grand Désert, le scrutant scrupuleusement de sont regard 150 fois supérieur a ceux des Humains il entre en contacte télépathique avec un autre Rebelle sous sont commandement.

- Jagarus, avez vous des nouvelles du projet Soleil Noir ?

- Oui, Chef. Leurs monstres ce sont libérer, nous ignorons comment et ont tout détruit et massacrer.

- Des survivants ?

- Il y avais beaucoup de coup de feu, beaucoup d'odeurs...

- Jagarus, je ne te demande pas une certitude, mais ton avis.

- Il y a des survivants, pour sur....et, peu être un des nôtres...Ou alors le fruit du Projet.

- J'irais jeter un coup d'oeil au passage.

- Soit prudent, Lian. Tu sait que sans toi...

- *Lian éclate d'un doux rire mental* Vous continueriez, vous continueriez. Contrairement a ce que pense ces stupide Humains, vous n'abandonnerais pas le combat même si je tombe.

- Peu être, mais tu nous manquerais...

- Ha, ha. Mon cher Jagarus, ne t'inquiète pas, tu est pas encore débarrasser de moi. Fin de la communication, je dois me concentrer.....

Lian a tôt fait de retrouver les trace de celle qu'il cherche, le désert n'as pas encore tout effacer.
Il suis donc les traces jusqu'aux ruines d'une ancienne cité Humaine et là...là tout s'arrête.
le temps semble ce figer alors que le coeur de Lian s'immobilise un instant.
Les Humains l'ont capturer !
Par bonheur, il ignore sûrement qui elle est et ce qu'elle représente pour la Rébellion...

- Elle est sûrement encore en vie. Dit Lian a voix haute, pour ce rassurer lui-même.

Sont Coeur ne connais pas la peur comme les humains, mais il n'est pas a l'abri du Doute et de la Crainte.

- Haanaron ! Haanaron !!

- Oui, Lian ?!

- La Fille a été capturer par des Humains. Ils l'ont, sans doutes, emmener dans une de leurs station de "conversion". Tu dois tenter de trouver la qu'elle au plus vite...

- Oui, Chef !

D'après ces dernières informations, les Humains aurais mis au point un nouveau procéder très efficace. S'ils font de leurs dernier espoirs un de leurs "animaux de compagnie", tout est perdue.
La retrouver et la secourir ne seras pas aisé.
Quelques puissant coup d'ailes qui soulève une tempête de sable et Lian reprend sont vol, trop préoccuper pour penser qu'il venais a l'instant de donner sa position a l'Ennemie.

Lian met le capte sur le laboratoire "secret" du projet Soleil Noir...

Le pseudo-homme s'approche de ma cachette... Il a remarqué le classeur. Il sait que je ne suis pas loin... Un bruit l'attire un tout petit peu plus loin... C'est mon unique chance. Je la saisis. Je sors à moitié de ma cachette, et tire une courte rafale au hasard avec ma mitraillette. Je l'ai touché, et il s'est écroulé, mais déjà il essaye de se relever. Je bondis, et lui donne un coup avec ma crosse, mais cela n'a pas l'effet escompté : il essaye déjà de se relever. Je n'ai pas le choix.

Je tire une courte rafale. Paix à son âme, si il en a eu une un jour. Maintenant, il repose au milieu des autres cadavres. Mais c'était lui ou moi, assoiffé de sang qu'il était.

Je reviens à côté du bureau, et j'ouvre le classeur. La première feuille a pour intitulé Projet A546 - Soleil Noir - Description. Ne préférant pas m'attarder ici, je préfère emporter la feuille plutôt que de la lire maintenant.
En effet, il me faut trouver au plus vite un endroit sur pour dormir. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis sorti du placard, mais cela doit faire une vingtaine d'heure, en comptant les longs moments d'attente.

En reposant le classeur, j'aperçois une petite chemise en travers de l'espace laissé par le classeur que j'ai pris. Je prends la pochette, et repose le classeur à sa place. Au feutre noir est marqué en capitales sur la couverture : OPERATION SOLEILS DE LA MORT - CONFIDENTIEL - CODE A54X. Bien. J'aurai de la lecture. Je prends le sac d'un "employé" qui vu l'état dans lequel il se trouve n'en aura plus guère l'utilité, et j'y range pêle-mêle la lame-torche que je tenais jusqu'ici à la main, mes quelques rations que j'avais stockées dans mes poches, et la chemise dans laquelle j'ai rajouté la feuille prise dans le classeur du projet Soleil Noir.

J'endosse le sac, et m'apprête à partir, lorsque je remarque une porte au fond du poste de commande, qui a l'air de s'ouvrir à partir du poste de contrôle. Je me rapproche, et j'ouvre la porte...

[hrp]Je précise que la "bestiole" (expression de Mao) qui me courrait après n'est pas un Alnorta. C'est un des résultats ratés lachés "gentiment" par la "voix" de Maeander.[/hrp]

Après une course interminable a travers les couloirs délabrés du laboratoire en ruine, esquivant les patrouilles de soldats et les monstres issus du Projet -que mon guide semble pouvoir localiser étonnamment facilement- nous nous arrêtons soudainement.

J'ai l'impression d'avoir couru des heures, mais impossible d'en être certain.
Mon guide, lui, semble plus inquiet que fatigué.

"Il y a quelqu'un ici" me fait-il.

Effectivement, cela sent la sueur, et en tendant l'oreille, j'entends le tambourinement sourd d'un cœur dans une poitrine.
L'homme sort alors de sa cachette, un fusil de soldat dans les mains pointé sur nous. Il n'a ni l'armure des militaires, ni l'équipement des scientifiques. Et il est, indiscutablement, humain.
En secouant son arme, il nous lance "Maudites créatures ! vous ne vous échapperez pas ! C'est ma faute tout cela, il est de mon devoir de vous éliminer moi-même."

Mon guide réagit une fraction de seconde avant moi. En un éclair, il est sur l'homme, et lui arrache l'arme des mains.
Dans l'action, sa capuche est tombée dévoilant son visage.
Visage duquel l'humain ne semble pas pouvoir décrocher les yeux.
Celui ci marmonne "Laurent ?! C'est impossible... C'était toit tout ça ?... Je comprends mieux, il fallait connaitre le Projet pour pouvoir s'échapper et causer autant de dégâts comme tu l'as fait..."

J'interviens : "Comment ça ? Vous vous connaissez ?"

Mon guide marmonne "C'est lui qui m'a enfermé, c'est lui qui a fait de moi ce que je suis...
-C'est de ta faute, Laurent, tu n'aurais pas dû les défier en répandant tes mensonges.
-Ca n'étais PAS des mensonges, mais des hypothèses. Après tout, nous ne savons rien de ce que sont réellement les Alnorta. Nous ne savons RIEN d'eux, mais nous nous permettons quand même de les traiter comme des monstres et de nous approprier leurs merveilleuses capacités.
-Nous avons déjà eu cette discussion, il me semble...
-Juste avant que tu m'enfonce cette saloperie dans le crâne, comme tu l'as fait ensuite a tes propres chercheurs !
-Allons, allons, toi qui étais si fier de diriger Soleil Noir au début, tu devrais estimer comme une chance d'en faire partie a part entière"

Le sourire qui a accompagné la dernière réplique de l'humain signa son arrêt de mort. Mon guide planta ses dents dans sa gorge, et en arracha un morceau, puis se détourna de l'homme agonisant, dont le sang se répandant dans les voies respiratoires faisait un bruit immonde.

"Toi qui voulait des réponses, tu en as maintenant... Quand à celles qui t'intéressent le plus, ce sont les Alnorta eux-mêmes qui les ont. Maintenant, pars, l'issue est tout près. Je dois rester ici pour éliminer les monstres que j'ai lâchés."

Je m'apprête a protester, mais a peine sa phrase terminée, il n'est déjà plus là.



J'arrive enfin a sortir du laboratoire, après avoir rampé longuement dans une brèche. L'épaisseur de ces murs est proprement incroyable.
La lumière du soleil m'aveugle. Je suis en plein milieu d'un désert, et le laboratoire vu de l'extérieur est en fait une montagne. Je me demande si il en occupe tout le volume, surtout que je sais qu'une bonne partie est sous terre...

Mes yeux s'habituent enfin a la luminosité. Le ciel est magnifique et bleu. Le soleil est au zénith.

Au loin, un immense aigle passe...

La porte ouvre sur un escalier. Mais, encore mieux que cela, un panneau indique la sortie la plus proche. Complètement subjugué par ce coup de théâtre, je monte l'escalier à une vitesse incroyable. J'arrive enfin au Niveau 0, où un couloir mène vers la sortie. Je suis ce couloir, qui me mène bientôt dehors. Ébloui par la lumière, je ne remarque pas tout de suite le poste de garde.

Les soldats en faction ne m'ont pas encore repéré. Je me cache derrière un bloc de béton, et m'approche de cachette en cachette de la barrière qui bloque le passage. Mais je n'ai aucun moyen de sortir sans qu'il me repèrent, et je dois donc rester caché. Je n'ai pas bien longtemps à attendre, les soldats sortent pour fumer à l'extérieur. Je n'ai pas le choix. Il me faut sortir. Je jaillis hors de ma cachette, tirant une rafale sur les soldats. Deux d'entre eux s'écroulent au sol, le dernier est touché au bras et a lâché son arme. Je l'assomme d'un coup de crosse, saute par-dessus la barrière, et cours. Je suis libre. Pour l'instant.

Le bruit de la rafale a attiré d'autres soldats, et déjà ceux-ci sont sur le point de démarrer leurs véhicules pour me capturer. J'ai quitté la route, mais leurs véhicules ont l'air d'être tout terrain. Je cours de plus en plus vite, et mon cœur bat à tout rompre. Un village en ruine se situe à quelques centaines de mètres. Mon seul espoir est de les atteindre et de jouer au chat et à la souris avec les soldats.

Les soldats ont levé la barrière, et ont dégagé leurs camarades. Les premiers véhicules passent devant le poste de garde. Je cours encore. Je me demande comment j'ai pu tenir une telle vitesse aussi longtemps, avec toujours mon sac sur le dos. Les ruines (presque des reliques d'un monde oublié) n'est plus qu'à une centaine de mètres, mais les véhicules des soldats se rapprochent.

Ils ne sont qu'à une cinquantaine de mètres de moi lorsque j'atteins les ruines. Les véhicules disparaissent de ma vue pendant un petit moment, grâce à une maison un peu écartée des autres. C'est ce moment que je choisis pour entrer dans une maison au hasard. Peu après, les véhicules stoppent et les soldats en descendent. La chasse à l'homme vient de débuter.

Après avoir semer la flotte Humaine, Lian ce rend a tire d'ailes au labo "cacher" du Projet Soleil Noir en soupirant devant la bêtise des Humains.

*Cacher...et pourtant si facile a trouver...* ce dis Lian en observant ce qui ce passait au loin.

Des griffes, cette façon de bouger, ce regard, ces yeux, cette âme.
Oui, il est proche deux...mais pas tout a fait.
Sur un autre versant de la "montagne-laboratoire" un Humain cours a perte d'allène, fonctionnant sur l'adrénaline a fond, poursuivie par 47 soldats Humains.
Lian ce concentre et crée deux réplique de lui-même.
L'une d'elle deviens visible et ce dirige vers celui qui n'est n'y Humain, n'y Alnorta et l'autre double ce dirige vers les anciennes ruines dans les qu'elles l'Humains c'est cacher.

L'Humain (jaipastrouvedenom) c'était cacher derrière un tas de roche, reste de l'écroulement du toit de la "maison" où il avais trouver refuge.
Si ces ruines peuvent encore porter se nom, pas de toit, 3 mur a moitié en charpie et un quatrième virtuellement inexistant.
L'Humain sent la peur monter en lui alors qu'il attend des pas tout autour de sa maigre cachette. Il est cerner et ce n'est qu'une question de quelques minutes avant qu'il soit trouver.
Déjà, des pas avance dans sa direction, l'Humain ressert sont étreinte autour de sont arme a en avoir les jointure blanches.
Il seras trouver, il ce défendras et alerteras les autres soldats qui le tuerons ou le capturons.
Alors qu'il pense au noir destin qui l'attend, ce demandant combien il pourrais encore en tuer avant de mourir ? Combien de balles lui restait il encore ?
Il entend soudainement un léger bruit, comme un glissement d'air et les pas qui venais vers lui s'arrête.
Très vite, un crie surgis quelque part, un soldat beugle des ordres, des coups de feu raisonnent un peu partout puis, moins d'une minute après le début de ce vacarme, le calme plat tombe sur les ruines.
Un calme de mort, un silence trop lourd
L'Humain tente de ce retenir...1 minute...2....5 minutes s'écoule sans le moindre sont outre le vent sifflant au travers des restes de bâtiments.
N'en pouvant plus il ce lève, décider a tenter de voire ce qui c'est passer.
En ce levant, il lui semble voire une forme percher sur le mur en haut de lui. Il ce retournant vivement, près au combat..mais rien..il n'y a rien.
Quelques minutes plus tard, l'Humain a explorer les environs, trouvant des armes laisser au sol, les véhicules des soldats intactes et quelques tache de sang par-ci, par-la.
Mais plus personne, n'y vivant, n'y corps.
Regardant autour de lui il ce demande qui ou quoi a bien pus l'aider...A moins qu'il soit sur le point de...disparaître lui aussi ?
A cette pensée un frissons glacial lui parcours le dos.
Prenant sont courage a deux mains, le coeur battant la chamade il lance un crie...

- OYEZ ?!!!

Mais seul le vent lui répond....


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A peine sortis et ces yeux commençant a s'habituer a la lumière aveuglante du jours dans le désert qu'il (Maeander) voie quelque chose voler vers lui.
Cela ressemble a un immense aigle, long de près de deux mètre, volant vers lui.
L'adrénaline commence a couler dans ces veines et il ce prépare a l'affrontement, apparemment, inéluctable.
Ce mutant semble l'avoir pris pour cible.
Mais, alors que "l'aigle" s'approche de plus en plus, il commence a distinguer d'étrange détailles dès plus troublant.
Ce n'est pas un simple aigle...c'est, comme....une fusion entre un aigle géant et le corps d'un homme.
"l'aigle" descend en piquer, mais très vite il comprend que sa trajectoire n'est pas celle d'une attaque et il ce détend un peu, tout en restant sur ces garde.
Comme de fait, "l'aigle" déploie majestueusement ces immense ailes et atterrit tout en douceur, soulevant un petit tourbillon de sable.
Puis, celui-ci commence a ce diriger vers (putain....dur, dur...disons...M ? ) M, des pieds ayant remplacer sa queue d'oiseau.
M, de ces nouveaux sens déjà supérieur a ceux des Humains peux admirer toute la beauté de sa démarche.
Tel un Roi, un Dieux celui-ci marche d'un pas si sur, si souple, si léger qu'il ne laisse aucune empreinte visible pour l'oeil humain, n'y ne soulève de sable
Il semble flotter sur le sable plus que marcher, une telle auras de Grandeur et de Pouvoir s'élève de cet être qui lui fait face que M ne peux s'empêcher d'éprouver un étrange sentiment, mélange d'admiration et de crainte.
Le "mi-aigle" lui fait un léger signe de tête en marque de salut, signe que M lui rend instinctivement, puis sont "visiteur" prend la parole.
Sa voie est une musique chanter, sa voie est puissance, sa voie est a la fois si emplis de grâce et de pouvoir que M dois cligner des yeux et secouer légèrement la tête pour ne pas être emporter par l'extase du Moment.

- Je suis Lian, chef de la Rébellion des Alnorta.

A ces mots, M écarquille les yeux. Pourquoi le Chef Alnorta en personne pour l'accueillir ?
Maintenant, il Sait...les Alnorta n'ont rien de monstres..ce sont des Dieux.
C'est le seuls termes qui lui vient a l'esprit pour décrire ce qu'il voie.
Il avais des tas de questions a l'esprit quelques instants plus tôt et, maintenant qu'il est temps, plus rien ne vient.
Comme lisant dans sont coeur, Lian continue de parler.

- Tu est une Chimère. Le fruit de l'expérience tenue dans ce laboratoire. Expérience qui consistait a créer un être qui aurais nos pouvoir, tout en étant sans âme, sans sentiments et totalement dévouer et soumis aux Humains.

Ces mots raisonnent dans sont esprit et mille questions ce bouleverse en sont coeur.

- Il ont, plus ou moins réussit, seul l'avenir nous le diras. Déjà, coté soumission et dévotion j'ai vue mieux ! Puis Lian éclate d'un grand rire qui réchauffe le coeur et l'âme de M.

- Je ne crois pas que tu soit le monstre qu'il désirais créer...Néanmoins, tu est dangereux pour les autres et toi même, aussi long temps que tu n'auras pas entièrement vaincue et soumis le monstre qui sommeille quelque part en toi et qui attend sont heure pour s'Éveillé. Mais, tu n'est pas sans âme. L'Avenir seul nous diras qui d'entre vous deux, qui de toi ou du monstre l'emporteras.

Lian recule d'un pas, sans faire le moindre bruit, le moindre son puis M perçoit alors sont regard.
Il a les yeux comme un félin (a l'iris "pas rond"...desl, j'ai pas le nom) mais sont iris est tout blanc, ce qui est normalement blanc chez les Humains (pas le nom non plus ) est tout noir et le centre de sont yeux n'est pas noir comme il devrais l'être mais d'une couleur Or éclatante. Le mélange est des plus stupéfiant et impressionnant...
De plus, sont regard est lourd et semble transpercer le corps et regarder a même l'âme de la personne.
(hrp : en fait, tu aurais du le remarquer dès le début, mais je voulais pas faire l'introduction trop longue Donc, dans ton Rp, tu peux dire que c'est une des premières choses que tu a remarquer, ça ne poserais pas de problèmes...)
Lian t'en alors quelque chose a M, une ceinture fait d'un étrange cristaux translucide, presque invisible et mais d'une souplesse incroyable.

- Met ceci a ta taille lorsque tu en auras besoin. Cette ceinture te rendras invisible aux yeux des Humains. Écoute bien ce que je vais te dire. Tu n'est pas réellement invisible, cette ceinture feras simplement en sorte qu'ils ne te verrons pas, leurs regard glisseront sur toi. Mais, cela ne seras efficace que si tu te fait discret et t'arrange pour passer inaperçue. Si tu fait du bruit, parle ou attire l'attention vers toi d'une façon ou d'une autre, le "charme" seras rompus. Prend garde aussi, ne vas pas dans les installation a haute sécurité, ils détecterais le pouvoir qu'émane de cette ceinture. Ne rentre pas dans la Grande Cité par l'entrée principal pour les même raisons. Tu dois trouver un moyen d'entrer sans te faire voire et rester aussi discret que possible. T'en que tu fait attention, tu ne devrais pas être repérer.

Lian laisse un moment a M pour assimiler tout cela puis poursuit ces consignes.

- Ne parle a personne et ne fait confiance a personne !
Tu te demande pourquoi je te donne cela ? C'est simple..Vas par là, Lian point une direction au Sud Ouest, a un a deux jours de marche ce trouve la dernière Grande Cité Humaine. Vas et fait toi ta propre Idée. Après, tu pourras choisir ton camps en te basant sur ta propre vision des choses et non celle des autres.

Un autre court silence, le temps que M prennent bien conscience du sens des paroles de Lian, puis il poursuit.

- Tu ne pourras pas tout apprendre ainsi, mais suffisamment pour choisir ton camp. Je ne te demande qu'une chose...Si tu choisi le coté des Humains, ne leurs donnent pas cette ceinture, détruit là, une simple pensée suffiras a la faire disparaître définitivement. Tu a pour 72 heures d'utilisation avec cette ceinture. Tu comprend ? 72 heures, pas une seconde de plus, pas une de moins. Bien sur, je parle de 72 heures d'utilisation, si tu ne porte pas la ceinture, cela ne compte pas.

- Voyage de jour, la nuit il y a plus de patrouille et évite tout contacte avec les Humains avant d'avoir fait ton choix.

- Une chose encore...il y a quelque chose en toi, quelque chose de néfaste pour notre Râce. Cette ceinture devrais t'empêcher de contaminer les miens, t'en que tu ne les touches pas directement.

Un silence s'en suit et M sait alors que c'est le temps de poser une question.

- Lorsque mon choix seras fait, comment vous recontacter, si je décide de me joindre a vous ?

Lian sourit doucement, ce qui fait très étrange puisqu'il a un bec d'aigle. ais, apparemment, celui-ci peux être flexible...

- Tu ne pourras pas. C'est nous qui te contacterons, lorsque tu seras près. Ce ne seras pas avant que tu soit Libre du monstre qui est en toi....d'ici là, tu devras faire cavalier seul, quelque soit ton choix. Si tu nous aident, nous t'aiderons en retour, mais sans jamais entrer en contacte directe avec toi...Seul moi le pourrais. Cela t'en et aussi long temps que tu seras contagieux pour nous....

M sent que tout n'est pas dis..mais, il Sait que Lian repart, il lui fait donc un petit signe de tête en guise de salutations, signe que lui rend Lian avant de s'évaporer dans l'air, tel un mirage....


......

Les soldats vont me trouver sous peu. Par groupe de quatre ou cinq, ils passent les ruines au peigne fin. Un groupe est entré dans la ruine où je me trouve. Je suis à l'étage. L'escalier est branlant, j'espère que ça les empêchera de monter le plus longtemps possible. Mais ils monteront. Ils me trouveront. Mais je leur ferai payer cher, très cher, le droit de m'abattre. Je crispe mes mains sur ma mitraillette. Les premiers à monter seront les premiers à mourir. La peur me tient le ventre, mais je ne faillirai pas. Je dois venger mes camarades. Je dois me venger de leurs expériences. Ils viendront, et ils mourront.

Dehors, leur commandant ordonne à un petit groupe de retourner au labo, pour en continuer la surveillance. Les soldats en bas ont vu l'escalier, et je les entends hésiter à monter à cause de son état délabré. Enfin ils commencent à monter précautionneusement. Soudainement j'entends un craquement. Un des soldats vient de tomber et de se blesser, le bois vermoulu d'une des marches ayant cédé. Un autre redescend pour l'aider. Mais il sont encore deux en haut.

Soudain, un cri. Une détonation. Des ordres vociférés par le commandant. D'autres détonations. Les soldats sont sortis. Puis plus rien. Que se passe-t-il ? Je ne sais que faire, bouger au risque d'être repéré, où rester immobile. Cette hésitation dure plusieurs minutes. Enfin, n'y tenant plus, je sors de ma cachette. Je prends peur devant une simple forme perchée sur le mur. Je ne sais pas ce que c'est, l'objet est méconnaissable. Je regarde dans la rue par ce qui fut jadis une fenêtre. Plus de trace des soldats. Je sors de cette ruine. Quelques armes abandonnées, quelques taches de sang par terre. Les véhicules sont intacts. Il y en a même un dont le moteur tourne.

Que s'est-il passé ? D'où vient cette aide surnaturelle ? A moins que ce qui a fait disparaître les soldats ne m'ait pas vu. Auquel cas la force qui les a annihilés pourrait m'annihiler moi aussi. Je frissonne à cette idée. Pourtant il n'y a rien. Je ne vois que le désert, vide, immense et lumineux. Au loin, le labo, gris, morne et froid. Qu'est-ce qui a fait disparaître les soldats ? Le cœur battant, autant de terreur que de joie, je lance un appel. Ma seule réponse est mon propre écho. Je suis seul dans le désert. Mais sans l'influence maléfique du labo. L'éloignement de cette froide bâtisse me donne plus de force, plus d'espoir. Le mur qui me sépare de mes souvenirs est de plus en plus fragile. Et je veux savoir pourquoi on m'a capturé moi et pas un autre.

La rencontre avec cet homme-aigle restera gravée dans ma mémoire, je le sens. Ses yeux irradiaient de pouvoir, et ses mouvements étaient d'une grâce presque divine.
Moi qui trouvais mes propres capacités impressionnantes...

Tous sont-ils comme lui ? Impossible, les humains n'auraient pas eu la moindre chance. Mais je pense comprendre maintenant ce qui a motivé leur haine des Alnorta.
La jalousie et la peur.
Comment ne pas être fasciné par ce Pouvoir, et comment ne pas le craindre lorsqu'on ne le possède pas soi-même ?
De plus, pour les plus croyants, ces êtres semblent être une insulte au Divin tellement ils sont insolemment puissants...

Je me demande même si certains Alnorta en ont abusé pour dominer ceux qui étaient plus faibles qu'eux... Certainement...


Puis, je me souviens du malaise que j'ai ressenti lorsque Lian s'est présenté a moi.
Je n'ai pas pu lui répondre, car... je n'ai pas de nom.
Avant de me mêler aux humains, il pourrait être judicieux de me bâtir une identité, ou, faute de mieux, au moins un nom.
En réfléchissant, je passe ma main dans mes longs cheveux, et constate qu'ils poussent même sur ma nuque, jusqu'au haut de mon dos.
Les modifications physiques ont continué... J'inspecte mon corps plus précisément pour en faire l'inventaire. Ma peau s'est recouverte d'un duvet encore mince, quoique bien fourni, et mes canines ont légèrement augmenté...
Perplexe, je me gratte encore les cheveux. Ou plutôt... la crinière... Un lion ?
Peut-être bien. Ou pas, les mutations ne sont pas encore assez radicales. Mais cette première idée du grand félin m'a au moins fourni un nom. Je serai Leo.

Bien, il est temps de partir, marcher seul sous la chaleur accablante qui règne ici.
Pour le moment, je vais suivre la direction indiquée par Lian, je n'ai nulle part d'autre où aller.


Tandis que mes pieds foulent le sol brûlant du désert, mon esprit est hanté par les mots du grand aigle.

"Le monstre qui est en toi" "... Néfaste pour notre race. Contagieux."




J'espère que mon virus n'a pas contaminé Lian... Meme si je ne suis pas entré en contact physique avec lui, et aussi immenses que soient ses pouvoirs, ce virus, cette arme est spécifiquement destinée a le tuer, lui et ses fidèles...
Quand à cette bête qui dort en moi... Je n'en avais pas conscience avant d'entendre les mots du chef Rebelle, mais je me demande maintenant comment elle a pu m'échapper jusque là.

Le soleil est encore haut dans le ciel. J'explore les ruines de fond en comble, mais c'est comme si les soldats s'étaient volatilisés. En entrant dans une vieille maison, je prends peur à la vue d'une petite bête, un rongeur peut-être et bascule en arrière, heurtant violemment le bois d'une vieille table. Je perds connaissance.

A mon réveil, la nuit a commencé a tomber. La douleur est encore forte, mais je parviens à me relever. Je décide d'abandonner mes recherches, car dans peu de temps je n'y verrai plus assez, et je sors de mon sac les documents pris dans le poste de contrôle, pour pouvoir les parcourir avant la nuit. Ce que j'y lis m'horrifie. Nous n'étions pour eux que des "armes". Tout ça pour pouvoir créer des soldats "parfaits" : disciplinés, forts, endurants, intelligents... Je suis écœuré. J'installe un "campement" au rez-de-chaussée de la maison dans laquelle j'ai perdu connaissance. Une fois celui-ci installé, je m'installe au sol, et me mets à réfléchir à ma situation présente, et m'interroger sur ma situation passée. Je relis de manière approfondie le document décrivant en détail le projet Soleil Noir. Quelque chose qui m'avait échappé à la première lecture attire mon attention : les "sujets" sont "pourvus" d'un "inhibiteur de secours" planté dans la tête. Je frémis. Je touche l'arrière de mon crâne. Du métal. En lisant la suite, j'apprends que si je l'enlève, une explosion se produira. Néanmoins, des "dysfonctionnements" ont été "relevés" dans certains cas, notamment un choc violent sur l'arrière du crâne. Voilà qui est intéressant.

J'ai mangé, et je suis prêt. Prêt à retirer ce parasite qui me sépare de mon passé. J'agrippe la plaque de métal. Je tire un coup sec. La douleur me fait perdre toute notion du monde qui m'entoure. Malgré la douleur lancinante, je constate avec joie qu'en effet il n'y a pas eu d'explosion. C'était quitte ou double. Déjà des mots, des images, des sons, des émotions commencent à me revenir, mais ce sera progressif, je n'en doute pas. Cependant, déjà, des images sont nettes : je vois un cortège de gens qui défilent, moi en plein milieu. La police arrive, je cours, puis c'est le noir. J'ai gagné ma bataille contre la prison et l'amnésie. Une grande joie me gagne. Mais redescend bien vite dès que je songe à ma nouvelle situation : peu de nourriture et d'eau, coupé de tout.

Adieu.

La voix a raisonné dans ma tête. La Voix. Celle que je n'entendrai plus. La voix de l'ancien directeur du laboratoire. Quelques secondes plus tard, le sol vibre.
Le quartier général de Soleil Noir s'est effondré.
Cet homme s'est conduit honorablement. Il est mort en assumant sa responsabilité.

Je reprends ma marche, en le remerciant intérieurement de ce qu'il a fait pour moi.




Le soleil brûlant s'est enfin couché. La température a diminué a une vitesse incroyable. Le sable irradie encore de la chaleur accumulée la journée, mais l'air devient bien vite glacial.

Les étoiles sont magnifiques, et incroyablement visibles. J'ai le vertige en regardant ce ciel immense, comme si je pouvais me perdre dedans.
Je me demande ce que peut ressentir ce Lian lorsqu'il vole... Quoique je ne suis pas certain que je sois fait pour ça. Ce ciel me fait peur. C'est peut être lié a mon long séjour souterrain...



Le froid commence a être bien plus paralysant que la chaleur de la journée. Marcher devient difficile, il est temps de s'arrêter. La ville humaine est visible à l'horizon, mais tellement lointaine qu'il est impensable de finir le trajet sans dormir, d'autant que je suis fourbu. La journée fut... éprouvante, pour le moins.
J'élis domicile entre plusieurs roches , qui devraient me protéger au moins du vent si il se lève.
Le soleil me réveillera tôt, je dois m'endormir rapidement.





Une sensation désagréable.
Intrusion.

La douleur s'installe graduellement. Les défenses de mon cerveau semblent tomber une à une.

Quelque chose semble injecter de la peur en moi.
Panique. Perte de contrôle.

Un visage apparaît. Ses orbites sont creuses et noircies, les yeux sans pupilles sont comme d'immenses gouffres blancs de néant.
Un nom s'impose a mon esprit, accompagné d'un frisson. "Silrenok"
Il parle.

"Petit, méfie-toi l'Aigle. Il t'envoie à la mort chez les humains, lorsqu'ils verront les stigmates du Changement sur toi. Et même si tu survis, il tentera de te manipuler, comme il manipule presque tous les Alnorta. Mais pas moi. Je suis un des rares a ne pas l'avoir rejoint."

"Tu peux faire le bon choix. Tu n'es pas comme lui, tu le sais bien.
Lian méprise les humains, mais tu as été un humain.
Naturellement, ils sont allés trop loin en te faisant... ça. Mais ne sombre pas dans la haine."

"Il existe un autre laboratoire comme celui d'où tu viens, et tu en es proche."
(l'image d'un bâtiment apparaît, puis ma vue s'en éloigne a une vitesse folle pour arriver à l'endroit où je suis. Silnerok vient de me donner la localisation du laboratoire.)
"A l'intérieur, une pauvre femme est torturée comme tu fus torturé. Et l'Aigle la cherche, pour l'enlever et lui faire subir un sort pire encore."


Le visage de l'Alnorta se trouble pour laisser place à l'image d'une superbe femme prisonnière d'une cellule, qui mange comme un chien dans sa gamelle.


"Tu es son seul espoir"



Je me réveille en sursaut. Le soleil se lève.

5 ? 7 ? Plus ? Combien de jours ? Combien de temps ?
Impossible a dire, toujours la même routine, la même cellule...
Des griffes ont pousser...des griffes rétractiles...
Aussi fous que cela puisse sembler, mes oreille ont disparut, simplement disparut a mon réveille. Sans laisser de marque, de cicatrice, comme si elles avais simplement....rentrer en moi et d'autres oreilles, différente...Plus sur le dessus de ma tête, plus pointue...et elles continue a pousser doucement jours après jours...
C'est tout mon corps qu'ils ont changer....

Depuis combien de temps ? Plusieurs semaine, sans doutes...

Tout en moi a changer...je le sais, je le sent, mais l'image de qui j'étais avant s'estompe petit a petit...

Des canines ont pousser, plusieurs dents ont "simplement" disparut,
Mes sens ce sont fait plus fin, plus aiguiser, mes réflexes aussi...
Je pourrais sûrement lutter a présent, mais je n'arrive plus a trouver la force en moi de me rebeller.

Une queue , encore toute petite mais déjà bien visible, c'est mis a me pousser.
Sur le coup fort alarmant, je m'y suis faite et la trouve plutôt jolie a présent...j'aime bien quand elle bouge toute seule pour témoigner ma joie lors des repas ou quand un garde vient me flatter.
De la fourrure, jaune et rayer a pousser sur mes jambes.
je sens mes pieds qui ce modifie et ce transforme a leurs tour, ainsi que mes jambes qui raccourcissent doucement.
J'ai de plus en plus de mal a me tenir immobile debout et je préfère marcher a quatre pattes quand ont m'en donne le droit.

Au fils du temps, les examens se sont répéter, inlassablement et les chiffres étrange ont continuer a être prononcer....
150,
140,
120,
100,
80,
60,
46....
J'ignore toujours ce que veulent dire ces chiffres et je m'en fous a présent. Tout ce que je sais c'est que, depuis qu'ils sont plus bas, je suis mieux traiter et j'ai droit a des récompenses...Sucreries, caresses, promenades dans le bâtiment...

Je crois, enfin, comprendre ce qu'il me font....Ou, du moins, la réponse est là, quelque part au frontière de mon Esprit...Mais je ne suis plus capable de la saisir.
Tout comme j'arrive de moins en moins a saisir des tas de choses ou a me souvenir de comment j'étais avant.
Mais, c'est bien, comme ça je suis récompenser...Je deviens une bonne fille, une bonne chatte...

- Encore deux ou trois jours et elle seras Prête a être transférer.

- Vous ne croyez pas que c'est imprudent de parler de cela ouvertement devant elle ?

- Non, non, pas du tout ! Elle a très bien réagit au traitement, elle est presque prête. Déjà, sont Stade ne lui permet plus d'arriver a suivre correctement notre conversation...Regardez, elle regarde déjà ailleurs, désintéresser. Sans parler que nous avons déjà diminuer de 50% sont vocabulaire connue.
Bref, c'est une parfait spécimen ! Croyez moi mon cher, bientôt elle seras en vente dans une des boutique de notre Glorieuse Métropolis et elle nous feras Honneur.

- Il faudrait...Le Seigneur est très frustrer depuis l'échec du Projet Soleil Noir et nous n'avons pas encore pus lui fournir de preuve Réel du succès du nouveau Procéder...

- Tût, tût, tût. Ne dite rien de plus. Ce Spécimen est le parfait exemple de notre réussite.

- Et les 200 autres qui ont péris ?

- Ces créatures ont trop voulue résister a leurs Destiner, voila tout. Le nouveau Procéder ne laisse que le choix entre la "réussite" la mort.

L'homme, comme pour marquer ces dires ce penche vers moi et me caresse doucement la tête, me gratte par-ci, par-là, avant t'en de soins que je ne peux m'empêcher de balancer la queue et de ronronner doucement.

Je suis bien loin des horribles moments où ils m'avais brancher a une étrange machine qui m'avais fait grand mal, "pour mon plus grand bien" qu'ils me disait. Je sent encore ces ondes énergétique entrer en moi te me violer.....Quoi que le sens du mot "violer" m'échappe a présent......

- Bien. Gardes ! Ramener notre Spécimen modèle dans sa cellule, dit l'homme avant de poursuivre la conversation avec sont collège. Demain, nous finirons de lui désapprendre a parler complètement. Le Seigneur a décréter que les animaux n'avais pas droit a la parole.

- Je voie...Bien, nous réglerons cela alors...


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Je me réveille, il y a de la lumière...
Stupeur ! Une Ange ce tien devant moi, elle me regarde avec des yeux tellement emplie de compassion, de bonté et de tristesse, que je ne peux m'empêcher de pleurer, en baissant les oreilles.
Elle aussi elle pleure, tout délicatement, ces larmes coulent le long de ces joues.

- Que t'ont ils fait, ma pauvre Fille...

- Miaw ? répliquais-je en penchant la tête de coté, tentant de comprendre ce qu'elle dit.
Pourquoi est elle triste ? Je vais bien...Ont ne ma rien fait....Enfin, je crois...

L'Ange pose doucement une de ces mains sur ma tête et me caresse doucement en murmurant "bonne fille"...Puis elle me souris et disparaît.

Sont sourire, m'emplie de doute et d'incertitude.
Qui m'aurais fait quoi ?
Qui est elle ?


....

Ce rêve n'en était pas un, j'en suis persuadé. Qui qu'il soit, ce "Silrenok" m'a adressé un message.
Que faire maintenant. Qui écouter ? lui ou Lian ? La ville humaine ou le laboratoire ? Je n'ai pas réellement d'autre alternative, mais je n'aime pas cette impression de n'avoir le choix qu'entre deux ordres qu'on m'a donné...
Mais aller en ville m'offre plus d'options et de choix lorsque j'y serai. Je continue donc dans sa direction.



Au bout d'une heure, la chaleur commence déjà a être dérangeante, alors que le soleil est encore bas dans le ciel. La ville semble toujours aussi loin, comme si elle s'éloignait au rythme de mes pas.
Mes mutations physiques sont maintenant assez visibles, je commence a être vouté, comme si j'allais vers la quadrupédie, et la structure de mes bras et mes jambes s'est subtilement modifiée. Il faudra que je porte des vêtements amples en présence des humains. Et que je cache derrière mes cheveux mes oreilles qui commencent a s'allonger en pointe...

Soudain, j'entends un léger bruit étranger aux sons du désert. Quelque chose s'est déplacé différemment des êtres qui vivent normalement en ces lieux...
Je bondis sur le coté juste à temps pour éviter le tir. Je me retourne dans la direction du tireur. Un humain. Seul. Pas un soldat. Il recharge son arme, et crie quelque chose dans une langue que je ne comprends pas.

Douleur aigüe dans l'épaule. Je croyais pourtant m'être esquivé à temps. Ma vue se trouble, et mon champ de vision rétrécit. Je tombe au sol, sentant un projectile effleurer le haut de mon crâne pendant ma chute. Mon corps tremble. Mes muscles refusent de m'obéir.



Le chasseur est fier. Il a abattu un Démon du Désert. La tribu le fêtera en héros à son retour. Il s'avance prudemment vers le monstre qui gît au sol, son fusil toujours pointé et armé.
Soudain, la bête se relève. Il fait feu, mais ne touche que le vide. Le monstre est déjà juste à coté de lui, et lui arrache le fusil en poussant un rugissement terrible. Ses yeux sont devenus rouges, et il n'a presque plus rien d'humain par rapport à l'instant précédent. Le chasseur voit toute sa vie défiler devant ses yeux, alors que la patte griffue du démon s'approche a grande vitesse de son visage....

Le réveil est long est douloureux. Lorsque j'ouvre les paupières, le soleil est déjà haut dans le ciel. En regardant le désert qui m'entoure, je sens qu'il y a une anomalie. Il faut une minute à mon esprit qui sort de sa torpeur pour la trouver. Au loin, le laboratoire a disparu, et on peut voir quelques tas de gravats. Il faut que j'aille voir.

J'enclenche un des véhicules des soldats, et me dirige vers ce qui n'est plus qu'un trou profond de plusieurs mètres, cerné de gravats fumant. Je ressens comme un soulagement de savoir cette abomination détruite. Mais il me faut maintenant savoir où aller, sachant que je n'ai plus eu depuis longtemps de papiers ni d'argent, ce qui limite mes choix. Parcourir le désert indéfiniment est une solution que j'écarte immédiatement : comment y survivre ? Il y avait bien des rumeurs concernant une hypothétique bande de rebelles dans le désert, selon mes quelques souvenirs, mais ils doivent être anciens, et ces rumeurs étaient déjà sans doute infondées. La ville n'est guère mieux : je suis sans papiers et sans un sou, je ne risque pas d'y survivre longtemps. Il aurait fallu que je subvienne tout seul à mes besoins, dans un endroit reculé, mais cela relève de l'utopie. Je sors la carte qu'un soldat négligent a laissé sur la banquette arrière. Je l'étudie longuement, puis mes yeux sont attirés par un point de la carte : Laboratoire Militaire B. Je repère ma position, j'y vois la légende Laboratoire Militaire A.

Ma conscience me crie d'aller vers ce second laboratoire, d'y délivrer les malheureux qui s'y trouvent. Puis je frémis, à l'idée que ce laboratoire a pu connaître le même désastre, et que les couloirs sont hantés par les soldats et des mutants. Finalement, je décide de m'y rendre, mais de m'arrêter quelques kilomètres avant, pour pouvoir commencer à observer de l'extérieur.

Le véhicule tout-terrain est un atout indispensable. Mais pas suffisant pour faire s'évanouir la distance. A midi (autant que je puisse en juger par la position du soleil), toujours rien est en vue et je m'arrête un moment pour manger un peu. Mon parcours est également considérablement ralenti par les dunes aux pentes parfois abruptes, et même par deux fois par une caravane à éviter. Mais malgré cela c'est au milieu de l'après-midi, en pleine chaleur, que j'arrive en vue d'un bâtiment qui selon la carte ne peut être que le laboratoire B.

Je contemple le corps décapité de l'homme du désert.
Est-ce moi qui lui ai fait ça ? Oui, je me souvient maintenant. Mais tout est flou. Il y avait cette rage aveuglante, cette soif de tuer, et rien d'autre...

Lian avait parlé de la bête qui sommeille en moi... En réalité, ce n'est pas autre chose qui m'a contrôle, mais bien moi. C'était ma propre colère, ma propre soif de tuer. La bête à craindre, c'est moi et moi seul.
Mais dans ces conditions, est-il bien raisonnable d'aller dans une métropole pleine de civils innocents, et les exposer au danger que je représente ?
Mais ai-je vraiment le choix ? Je pourrais écouter cet Alnorta, ce "Silrenok" qui m'a parlé dans mon sommeil, mais attaquer une base militaire avec une blessure à l'épaule n'est pas nécessairement une idée de génie, même avec la super-ceinture de Lian...

Pendant que je réfléchis de la marche a suivre, je bande ma blessure, puis mange le cadavre de l'homme du désert et bois l'eau qui se trouvait dans la gourde. Le fusil ne semble plus en état de marche, suite au traitement que je lui ai infligé dans ma colère, mais l'homme portait quelques breloques en argent qui devraient pouvoir se vendre en cas de besoin.
Je résouds donc de partir vers la ville. En espérant que la folie meurtrière ne me reprenne pas...

J'enfile la cape de l'homme du désert, et dirige mes pas vers la ville, qui semble toujours aussi lointaine...

Le vent se lève.

(édité)
(même si celui-ci est plutôt endormis )